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De Britannicus Racine a dit, "Ma tragedie n'est pas moins la disgrace d'Agrippine que la mort de Britannicus." C'est aussi l'histoire de la naissance du monstre Neron dont on ne connait pas la nature quand le rideau se leve. Tandis que Neron decouvre son genie, la tragedie est rendue sensible par le conflit des gouverneurs, Burrhus, soldat honnete si maladroit, et Narcisse, anguille glissante.
Le Theatre du Vieux Colombier nous a apporte une representation bien vivante. Ce n'est pas Racine tel que l'on acoutume de le voir. Il est joue avec une force, vraiment une ferocite, qui laisse le spectateur lui-meme epuise apres quelques scenes. Mais c'etait une force quelquefois ingouvernable--chez Marguerite Jamois (Agrippine), Hubert Noel (Brittanicus), et Jacques Francois (Neron, un monstre ne peut-etre plutot qu'un monstre naissant); une force pas toujours accordee a la tension si forte des lignes alexandrins eux-memes. Mais dans le role de Narcisse, Raymond Gerome a ete merveilleux, une belle anguille, avec un sens si exact de la modulation scenique. Il faut signaler aussi Marcelle Ranson si accomplie dans le role d'Albine, et Claude Martin (Burrhus), qui d'une maniere brusque mais touchante prononce le jugement definitif sur Neron: "Ses yeux indifferents ont deja la constance/D'un tyran dans le crime endurci des l'enfance."
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